Pour un projet donné, il faudra présenter une note de calcul généralement composée de données et hypothèses de bases, d’esquisses du projet et de plans d’exécution.
Il y a encore peu, dans les années 90, la plupart des bureaux travaillaient et dessinait à la main. Imaginez un peu le temps que nécessitait la réalisation de profils de terrain dans le cas d'un projet routier!
Le boom de l’informatique et l’arrivée massive des ordinateurs dans le domaine de l’enseignement a favorisé l’apprentissage et la vulgarisation des logiciels de modélisation et de conception dont le célèbre AutoCAD (logiciel de dessin).
Le boom de l’informatique et l’arrivée massive des ordinateurs dans le domaine de l’enseignement a favorisé l’apprentissage et la vulgarisation des logiciels de modélisation et de conception dont le célèbre AutoCAD (logiciel de dessin).
Aujourd’hui tous les
jeunes ingénieurs férus de technologie, ne pensent que par les logiciels. Aucune note de calcul ne
saurait, désormais être présentée, sans un calcul logiciel ou un dessin à l’ordinateur. Du coup la plupart des étudiants se disent que posséder un
de ces logiciels c’est résoudre automatiquement leurs problèmes de structures. Ils ne sont pas les seuls, malheureusement mêmes les commanditaires des notes réduisent la tache à une simple introduction de données pour le logiciel; les prix proposés sont donc cassés.
En fait, ont-ils tort ? Quand on sait que des cours de
CAO, sont au programme de l'ingénieur, comment ne pas leur donner raison. Certes ils
sauront modéliser un hangar sur RSA, une poutre sur RDM6, un bâtiment sur Arche,
un pont sur SAP2000, une route sur Covadis….Mais savent-ils interpréter et
exploiter les résultats obtenus ? Et la modélisation elle même n'est -elle pas étudiée en amont pour être adaptée aux besoins du projets (conditions aux limites, appuis, rigidité,...)?
La modélisation n’est qu’une
étape de calculs parmi tant d’autres, modéliser les structures standards simples
ne fait pas de nous des ingénieurs de structures. Comme le dit si bien Victor Davidocci
"bon sens et
capacité d’appréciation n’ont, dans un premier temps, nul besoin de
logiciels" (Chronique du n° 253
JUIN-JUILLET 2005, LES CAHIERS TECHNIQUES DU BÂTIMENT).
On ne le dira jamais assez : savoir manipuler un
logiciel, connaître ses fonctionnalités n’équivaut pas à la maîtrise de la
structure d’un projet. Les logiciels sont des outils, ils ne font pas de nous des
ingénieurs attitrés, nous restons responsable face aux erreurs de calculs.
Attention donc à la confiance aveugle aux résultats de logiciels
"L' important pour l' Ingénieur est de retenir un modèle crédible et de s' y tenir ensuite rigoureusement, sans oublier en cours de route les sollicitations et vérifications indéfectiblement liées aux hypothèses du modèle choisi" (André Coin)
Attention donc à la confiance aveugle aux résultats de logiciels
"L' important pour l' Ingénieur est de retenir un modèle crédible et de s' y tenir ensuite rigoureusement, sans oublier en cours de route les sollicitations et vérifications indéfectiblement liées aux hypothèses du modèle choisi" (André Coin)
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